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Photo du rédacteurClaire Bloch

Rester zen face aux caprices en public : stratégies pour éviter de perdre patience

Vous êtes en plein supermarché, votre enfant vous demande un paquet de bonbons. Vous refusez calmement. Et là, c’est le drame : cris, pleurs, roulades au sol… Tous les regards se tournent vers vous et vous sentez la pression monter. Les caprices en public sont une situation redoutée par de nombreux parents, car ils peuvent être à la fois embarrassants et épuisants. Pourtant, il existe des solutions pour gérer ces crises sans perdre votre calme, tout en accompagnant votre enfant dans l’apprentissage de la gestion de ses émotions.


Pourquoi ces crises en public ?


Les caprices en public sont souvent un moyen pour l’enfant d’exprimer une frustration ou un besoin non satisfait. Parfois, l’enfant peut se sentir fatigué, surexcité ou tout simplement en quête d’attention. En public, il ressent peut-être une pression supplémentaire : il voit des objets, des jouets, des sucreries, et veut tout explorer sans comprendre pourquoi il ne peut pas tout avoir.


Petit truc : Avant de partir faire une course ou de vous rendre dans un lieu public, expliquez à votre enfant ce qui va se passer et ce que vous attendez de lui. Par exemple, dites-lui : “Nous allons faire les courses, nous allons acheter ce dont nous avons besoin, mais nous ne prendrons pas de jouets aujourd’hui.” Cela aide à clarifier les attentes et à préparer l’enfant à la situation.


Rester calme : l’importance de la posture parentale


Face à une crise, il est primordial de rester calme. Plus facile à dire qu’à faire, surtout quand tout le monde vous regarde, n’est-ce pas ? Mais c’est souvent votre propre réaction qui va influencer l’issue de la situation. Si vous criez ou montrez des signes d’agacement, cela risque d’intensifier la crise. En revanche, si vous gardez une posture calme, ferme et bienveillante, cela aide l’enfant à se réguler.


Petit truc : Prenez quelques grandes respirations pour calmer votre propre stress avant d’intervenir. Vous pouvez aussi, avec douceur, proposer à votre enfant de prendre une grande respiration avec vous pour l’aider à se calmer.


Ignorer (avec subtilité) les spectateurs


Les regards des autres peuvent ajouter une pression énorme lors d’une crise en public. On se sent jugé, on veut que la crise cesse rapidement pour éviter les commentaires ou les murmures. Mais le plus important à ce moment-là est de rester centré sur votre enfant. Les autres peuvent bien attendre. Souvenez-vous que chaque parent passe par là un jour ou l’autre !


Petit truc : Si vous sentez que les regards vous gênent, visualisez une bulle autour de vous et votre enfant, une bulle dans laquelle seuls comptent votre calme et votre bienveillance. Cela peut vous aider à ignorer l’entourage et à mieux gérer la situation.


Offrir des choix pour désamorcer le caprice


Lorsqu’un enfant fait une crise, il peut se sentir piégé dans sa frustration. Lui offrir des choix peut l’aider à se sentir à nouveau maître de la situation, tout en vous permettant de maintenir un cadre. Par exemple, s’il réclame un jouet dans un magasin, proposez-lui de choisir entre deux alternatives réalistes, comme : “Tu peux choisir une pomme ou un yaourt pour le goûter.”


Petit truc : Les choix que vous proposez doivent être limités et adaptés à la situation. Évitez de lui demander “Que veux-tu faire ?”, car cela pourrait amplifier la confusion. Guidez-le avec des options claires et acceptables pour vous.


Savoir quand sortir de la situation


Si la crise perdure et que votre enfant ne semble pas se calmer, il peut être utile de vous éloigner de la situation. Parfois, l’environnement public exacerbe la frustration, et s’isoler dans un endroit plus calme peut aider à apaiser les tensions.


Petit truc : Si possible, sortez du magasin ou du lieu public pour aller vous poser dans un coin plus tranquille. Parlez doucement à votre enfant, en lui offrant un moment de réconfort et de calme, loin des stimuli qui ont déclenché la crise.


Après la tempête : reparler de la crise


Une fois la crise passée, il est important d’en discuter avec votre enfant dans un moment de calme, quand il est réceptif. Il ne s’agit pas de le gronder, mais plutôt de lui expliquer ce qui s’est passé, pourquoi la situation était difficile et comment il peut réagir différemment la prochaine fois.


Petit truc : Utilisez des mots simples pour parler de la crise, comme : “Je sais que tu étais en colère parce que tu voulais ce jouet, mais il n’était pas prévu que nous l’achetions. La prochaine fois, nous pourrons trouver une autre solution.” Cela permet à votre enfant de comprendre ses émotions et d’apprendre à mieux les gérer.


Le mot de la fin : accompagner son enfant dans la gestion des frustrations


Les caprices en public sont un passage obligé de la parentalité, mais ils ne sont pas insurmontables. En adoptant une posture calme, en anticipant les situations et en offrant des choix à votre enfant, vous pouvez transformer ces moments de crise en opportunités d’apprentissage. Petit à petit, votre enfant apprendra à gérer ses émotions et à accepter les limites, et ces moments redoutés deviendront de plus en plus rares. Rappelez-vous : l’important, ce n’est pas d’éviter les caprices, mais d’aider votre enfant à les surmonter.


Petit exercice : Lors de votre prochaine sortie en famille, essayez de préparer votre enfant à ce qui l’attend en anticipant les moments susceptibles de déclencher une frustration. Notez comment il réagit et ajustez votre approche en fonction des résultats. Vous pourriez être surpris des progrès qu’il peut faire avec un peu d’accompagnement !

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