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Photo du rédacteurClaire Bloch

Les blessures de l’âme dans la fratrie : éviter les comparaisons et les favoritismes

Les relations entre frères et sœurs sont souvent marquées par des rivalités, des comparaisons, et parfois des sentiments d’injustice. Les cinq blessures de l’âme — rejet, abandon, humiliation, trahison, et injustice — peuvent également émerger au sein de la fratrie, exacerbées par des comportements de favoritisme ou de comparaison. En tant que parent, comment éviter ces pièges et offrir à chaque enfant la place qu’il mérite, tout en promouvant l’équité et la bienveillance ?


Les comparaisons : un terrain fertile pour les blessures


Les comparaisons, même involontaires, sont souvent à l’origine de blessures profondes entre frères et sœurs. Comparer les performances scolaires, le comportement ou les réussites d’un enfant à celles de l’autre peut renforcer des sentiments de rejet ou d’injustice. Cela crée une rivalité malsaine où chaque enfant tente de surpasser l’autre pour obtenir l’amour ou la reconnaissance parentale.


Petit truc :

Évitez les comparaisons directes entre vos enfants. Chaque enfant est unique et mérite d’être valorisé pour ce qu’il est, et non en fonction de ses frères et sœurs. Par exemple, remplacez une phrase comme « Ton frère fait mieux que toi » par « J’apprécie beaucoup ton effort. »

“Chaque enfant doit être vu et entendu dans son individualité, sans le poids des comparaisons.” — Françoise Dolto

Favoritisme : une source de trahison et d’injustice


Le favoritisme, qu’il soit réel ou perçu, peut engendrer des sentiments de trahison ou d’injustice au sein de la fratrie. Lorsqu’un enfant se sent moins valorisé ou moins aimé que son frère ou sa sœur, il peut développer des comportements de retrait ou d’agressivité.


Petit truc :

Soyez attentif à la manière dont vous répartissez votre temps et votre attention entre vos enfants. Essayez de passer des moments en tête-à-tête avec chacun d’eux pour renforcer leur sentiment d’être spécial à vos yeux.


Promouvoir l’équité, pas l’égalité stricte


L’équité consiste à offrir à chaque enfant ce dont il a besoin, selon ses besoins spécifiques. L’égalité stricte, en revanche, ne tient pas compte des différences individuelles et peut créer des frustrations. Par exemple, un enfant plus sensible peut avoir besoin de plus de réconfort qu’un autre, sans que cela signifie que vous l’aimez davantage.


Petit truc :

Adaptez vos réponses en fonction des besoins spécifiques de chaque enfant. Expliquez à vos enfants que l’équité signifie que chacun reçoit ce dont il a besoin, même si cela ne se traduit pas toujours par une stricte égalité.


“Les rivalités fraternelles sont souvent l’écho de conflits non résolus entre les parents.” — Lise Bourbeau

Mot de la fin


Les blessures de l’âme au sein de la fratrie peuvent être évitées en créant un climat familial fondé sur l’équité, la reconnaissance de l’individualité de chaque enfant et en évitant les comparaisons et les favoritismes. Chaque enfant doit se sentir unique et aimé pour ce qu’il est, et non pour ce qu’il fait ou en comparaison avec ses frères et sœurs.


Petit exercice


Chaque semaine, prenez un moment pour faire une activité seule avec chaque enfant. Que ce soit une promenade, un jeu ou une discussion, l’important est de lui montrer qu’il a une place unique dans la famille, sans comparaison avec ses frères et sœurs.

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